Ulf Häußler
Summary – Air Policing and Counter-Renegade Action: Options beyond the German Aviation Security Act
On 15 February 2006, Germany’s Federal Constitutional Court
invalidated § 14(3) of the Aviation Security Act which provided for
lethal counter-renegade law enforcement by the German Armed Forces.
The Act tackled renegade activities in their capacities as capital crimes
and integrated the envisaged response by the armed forces in Germany’s
constitutional framework of inter-agency co-operation in matters of law
enforcement. In light of this underlying legislative concept, the Federal
Constitutional Court found the quashed provision both to suffer from
a lack of competence and to be incongruent with the (constitutional)
human rights to life and to have one’s human dignity protected.
As to competence, the judgment is based on the premise that the legal
bases for legislation in matters of defence and in matters of inter-agency
co-operation are mutually exclusive; thus, it integrates international
law’s classical ‘war-and-peace divide’ in German constitutional law.
For the purposes of inter-agency co-operation, however, the Court
maintains that in accordance with long-standing principles the German
Armed Forces may not make use of military means and measures
which would not be available to the state police services they were to
support. Moreover, legislation providing for lethal law enforcement
action against renegade aircraft and their hijackers is also incongruent
with German constitutional human rights law. The right to life and, a
fortiori, the right to have one’s human dignity protected preclude any
numerical balancing of human lives; according to the Court, however,
such balancing would by necessity have to occur if the interests of the
passengers and crew of renegade aircraft on the one side are weighed
against the interests of the victims of the aircraft’s crash as per the
hijackers’ plan.
As an analysis of the scholarly discourse accompanying the drafting of
the Act and commenting the judgment reveals, this human rights-based
‘law enforcement paradigm’ leaves little prospect for counter-renegade
law enforcement legislation enabling lethal action. The judgment has
developed the criteria for legislation by way of an amalgamation of the
negatory function of human rights (viz. the protection against active
state interference) and criteria originally developed with respect to the
constitutional duty, resting on the legislative branch of government, to
protect the repositories of human rights against undesired interference
by non-state actors. In essence, the Court requires that parliament
demonstrate in advance the capability of proportional application of new
legislation in a substantiated prognosis where such legislation authorises
that decisions be made which combine an existential nature with
irreversibility or a high probability of having irreversible effects. With
life and human dignity unbalanceable, no such prognosis is possible
in support of counter-renegade law enforcement legislation enabling
lethal action. As relevant international human rights law requires
that legislation be adopted to limit the right to life, its application to
legislation resembling the § 14(3) of the Aviation Security Act is likely
to cause similar jurisprudence.
Whether categorising renegade activity as “at once attacks” changes the
legal assessment concerning the legality of lethal action against renegade
aircraft and their hijackers depends on whether the ‘law enforcement
paradigm’ applies to situations governed by the law of armed conflict
/ international humanitarian law, as well. If so, it would amount to a
praeter legem change of the targeting principles and rules derived from
Articles 51, 52 and 57 of GP I with respect to action against individuals
(as opposed to objects). While the ‘law enforcement paradigm’ is not
(yet?) good law, the judgment quashing the counter-renegade provision
of the German Aviation Security Act foreshadows its probable effects
on the law of armed conflict / international humanitarian law, which
may include a serious death toll caused by a lack of determined action
countering renegade threats.
Résumé – Opération policière aérienne pour contrer un avion en fuite: Les options au-delà de la loi allemande sur la sécurité aérienne
Le 15 février 2006, la Cour constitutionnelle fédérale allemande a
invalidé l’article 14(3) de la Loi sur la sécurité aérienne, autorisant
l’usage de la force meurtrière dans les opérations d’application de la
loi menées par les forces armées, pour contrer un avion en fuite. La loi
abordait ces activités comme des crimes capital et considérait la réponse
imaginée par les forces armées, dans le cadre constitutionnel allemand
de coopération entre les agences en matière d’application de la loi. La
cour fut d’avis que le concept législatif sous-jacent à l’article qu’elle
invalidait souffrait d’une absence de compétence et était incongru face
aux dispositions constitutionnelles fondamentales protégeant le droit à
la vie ainsi que le droit à la dignité humaine.
Au sujet de la compétence, le jugement se fonde sur l’idée que les
bases légales des législations en matière de défense et en matière
de coopération entre les agences, s’excluent mutuellement; car elles
intègrent la division classique du droit international entre guerre et paix,
que l’on trouve également dans la constitution allemande. Cependant,
aux fins de coopération entre les agences, la cour a maintenu qu’en
vertu de principes bien établis, les forces armées ne peuvent pas utiliser
des moyens et des mesures militaires qui ne seraient pas disponibles
aux forces policières appuyées. Du reste, une législation autorisant lors
d’une opération d’application de la loi, l’usage de la force meurtrière
contre la fuite d’un avion et de ses pirates, est également incompatible
avec les droit de l’homme enchâssés dans la constitution allemande. Le
droit à la vie et a fortiori le droit à la protection de la dignité humaine
interdit de balancer numériquement les pertes de vies. Néanmoins, selon
la cour une telle analyse devrait toutefois avoir lieu afin de balancer les
intérêts des passagers ainsi que ceux de l’équipage de l’avion en fuite,
contre les intérêts des victimes d’un écrasement d’avion, si tel était le
plan des pirates de l’air.
Comme le révèle l’analyse du discours académique accompagnant
l’ébauche d’une nouvelle loi et commentant le jugement, le ‘‘paradigme
de l’application de la loi’’ qui est fondé sur les droits de l’homme, laisse
peu d’avenir à une loi autorisant des actions meurtrières lors d’une
opération visant à contrer un avion en fuite. Le jugement a toutefois
développé les critères d’une nouvelle législation qui amalgame l’aspect
négatif des droits de l’homme (i.e. la protection contre l’interférence
active de l’état) et l’idée initialement développée quant au devoir
constitutionnel de la branche législative du gouvernement de protéger
les droits de l’homme contre les interférences non désirées des acteurs
non étatiques. Essentiellement, la cour exige que si le parlement adopte
une loi, autorisant que des décisions soient prises, lesquelles combinent
l’existence même et l’irréversibilité ou la forte probabilité d’avoir des
effets irréversible, celui-ci devra démontrer que cette nouvelle loi pourra
être appliquée proportionnellement. A cette fin, le parlement devra faire
un pronostic qui pourra se justifier. Or, étant donné que le droit à la
vie et le droit à la dignité humaine ne peuvent pas se balancer, aucun
pronostic n’est possible au soutien d’une législation autorisant l’usage
de la force meurtrière, lors d’une opération d’application de la loi pour
contrer un avion en fuite. Comme le droit international des droits de
l’homme exige qu’une législation soit adoptée aux fins de limiter le
droit à la vie, ce principe appliqué à une législation semblable à l’article
14(3) de la Loi sur la sécurité aérienne développera vraisemblablement
la même jurisprudence.
Pour ce qui est de savoir si catégoriser l’activité de s’enfuir “d’attaque
unique” modifie l’analyse légale, quant à la légalité d’une action
meurtrière contre un avion en fuite et ses pirates, cela dépend de savoir
si le “paradigme de l’application de la loi” s’applique également
aux situations gouvernées par le droit des conflits armés ¤ droit
international humanitaire. Si tel était le cas, cela équivaudrait à un
changement praeter legem des principes et règles en matière de ciblage
provenant des articles 51, 52 et 57 du PA I relatif aux actions contres
les individus (par opposition à ceux contre les objets). Bien que le
“paradigme de l’application de la loi” ne soit pas (encore?) du droit, le
jugement invalidant les dispositions de la Loi sur la sécurité aérienne
allemande pour contrer la fuite d’un avion, nous annonce déjà que les
effets probables sur le droit des conflits armés ¤le droit international
humanitaire pourraient inclure des pertes humaines, le résultat direct d’une
incapacité de prendre une décision pour contrecarrer ce type de menace.
Samenvatting – Air policing en optreden tegen renegade vliegtuigen: de Duitse Luchtvaartveiligheidswet en andere mogelijkheden
Op 15 februari 2006 verklaarde het Duitse Federale Constitutionele Hof
§ 14 (3) van de Luchtvaartveiligheidswet, die voorzag in handhaving
met dodelijk geweldgebruik door de Duitse krijgsmacht, nietig. De wet
behandelde renegade activiteiten als geweldsmisdrijven en voorzag
een reactie door de krijgsmacht in het grondwettelijke kader van
samenwerking tussen instanties bij rechtshandhaving. Met deze gedachte
van de wetgever in gedachten bepaalde het Hof dat er geen bevoegdheid
bestond voor het aannemen van de nietig verklaarde bepaling en dat
deze onverenigbaar was met de in de Grondwet verankerde rechten op
leven en op bescherming van de menselijke waardigheid.
Het deel van de uitspraak dat de bevoegdheid van de wetgever behandelt
berust op het uitgangspunt dat de bevoegdheden van de wetgever op
het gebied van de verdediging en op het gebied van militaire bijstand
strikt gescheiden zijn. Op deze manier integreert het Hof het onderscheid
uit het klassieke volkenrecht tussen oorlog en vrede in het Duitse
constitutionele recht. Met betrekking tot militaire bijstand heeft het
Hof de reeds lang bestaande leer in stand gelaten dat de krijgsmacht
geen gebruik mag maken van militaire methoden en middelen die
niet ter beschikking staan van de politiediensten die zij ondersteunen.
Bovendien is wetgeving die voorziet in het gebruik van dodelijk
geweld tegen renegade vliegtuigen en hun kapers onverenigbaar met
in de Duitse constitutionele wetgeving neergelegde grondrechten. Het
recht op leven en a fortiori het recht op bescherming van de menselijke
waardigheid sluiten elke getalsmatige weging uit. Volgens het Hof was
een dergelijke weging echter onvermijdelijk wanneer de belangen van
passagiers en bemanning aan de ene kant en die van de slachtoffers van
het neerstorten van het vliegtuig tegen elkaar moeten worden afgezet.
Zoals uit een analyse van de wetenschappelijke literatuur over de
wet en over de uitspraak naar voren komt, laat dit op mensenrechten
gebaseerde rechtshandhavingparadigma weinig ruimte voor wetgeving
die dodelijk geweld toestaat in het kader van politieachtig optreden tegen
renegade vliegtuigen. De uitspraak heeft de criteria voor wetgeving
ontwikkeld door een verbinding te leggen tussen de verbiedende
functie van mensenrechten (de bescherming tegen actieve inmenging
van de staat) en criteria die oorspronkelijk ontwikkeld zijn in het kader
van de grondwettelijke plicht die op de wetgevende macht rust om de
houders van mensenrechten tegen ongewenste bemoeienis van derden te
beschermen. In de kern eist het Hof dat, wanneer wetgeving beslissingen
toestaat die een existentiële aard combineren met onherroepelijkheid
of een grote kans op onherroepelijke uitkomsten, het parlement door
middel van een onderbouwde prognose van te voren aantoont dat die
wetgeving proportioneel kan worden toegepast. Aangezien menselijk
leven en menselijke waardigheid niet weegbaar zijn is een dergelijke
prognose ten aanzien van wetgeving, die dodelijke geweld tegen
renegade vliegtuigen toestaat, niet mogelijk. Nu de mensenrechten
bepalen dat beperkingen op het recht op leven alleen op basis van
wetgeving mogelijk zijn, zal de toepassing daarvan op wetgeving
die vergelijkbaar is met § 14 (3) van de Luchtvaartveiligheidswet
waarschijnlijk tot soortgelijke jurisprudentie leiden.
Of het categoriseren van renegade activiteiten als “onmiddelijke
aanvallen” het juridische oordeel over de rechtmatigheid van dodelijk
geweld tegen renegade vliegtuigen en hun kapers wijzigt, hangt ervan af
of het “rechtshandhavingsparadigma” ook van toepassing is op situaties
die gereguleerd worden door het humanitair oorlogsrecht. Zo ja, dan
is dit een praeter legem wijziging van de doelbepalingsbeginselen
en regels van artikel 51, 52 en 57 van Aanvullend Protocol I met
betrekking tot optreden tegen individuen (en niet objecten). Hoewel het
rechtshandhavingsparadigma (nog?) geen onderdeel van het volkenrecht
is, voorspelt de uitspraak die de renegadebestrijdingsbepaling uit de
Luchtvaartveiligheidswet nietig verklaart gevolgen voor het humanitair
oorlogsrecht, waaronder een groot aantal slachtoffers als gevolg van
een gebrek aan doortastend optreden tegen bedreigingen door renegade
vliegtuigen.
Zusammenfassung – Air Policing und Maßnahmen gegen Renegade-Aktivitäten: Handlungsmöglichkeiten jenseits des deutschen Luftsicherheitsgesetzes
Am 15. Februar 2006 hat das deutsche Bundesverfassungsgericht § 14
Abs. 3 des Luftsicherheitsgesetzes für nichtig erklärt. Diese Bestimmung
enthielt die den Streitkräften erteilte Ermächtigung, letale polizeiliche
Maßnahmen gegen “Renegade-Flugzeuge” zu ergreifen. Das Gesetz
behandelte derartige Aktivitäten als Gewaltkriminalität und integrierte
die vorgesehenen Gegenmaßnahmen in den verfassungsrechtlichen
Rahmen der Amtshilfe durch die Streitkräfte in polizeilichen
Angelegenheiten. Dieser gesetzgeberischen Konzeption eingedenk
entschied das Bundesverfassungsgericht, daß der für nichtig erklärten
Bestimmung sowohl die kompetentielle Rechtsgrundlage fehle als auch
daß sie mit den in der Verfassung verankerten Grundrechten auf Leben
und Schutz der Menschenwürde unvereinbar sei.
In kompetentieller Hinsicht beruhte das Urteil auf der Prämisse, daß die
Gesetzgebungskompetenzen für Verteidigung und Amtshilfe durch die
Streitkräfte in polizeilichen Angelegenheiten wechselseitig ausschließlich
seien; auf diese Weise integriert es die dem klassischen Völkerrecht
entstammende paradigmatische Trennung der Rechtszustände Krieg
und Frieden in das deutsche Verfassungsrecht. Soweit Amtshilfe
betroffen ist, hat das Gericht freilich den seit langem bestehenden
Grundsatz aufrechterhalten, daß die Streitkräfte nicht von solchen
militärischen Fähigkeiten Gebrauch machen dürfen, die nicht auch der
von ihnen unterstützten Länderpolizei zur Verfügung stehen. Überdies
ist Gesetzgebung, die letale polizeiliche Maßnahmen gegen “Renegade-
Flugzeuge” ermöglicht, grundrechtswidrig. Das Recht auf Leben und
erst recht dasjenige auf Schutz der Menschenwürde schließen jede
numerische Abwägung aus; das Bundesverfassungsgericht hat indessen
festgestellt, daß eine derartige Abwägung notwendig vorgenommen
werden müßte, wenn die Interessen von Passagieren und Besatzung
einerseits und der Opfer des von den Flugzeugentführern geplanten
Absturzes andererseits zueinander in ein Verhältnis gebracht würden.
Die Untersuchung der im rechtswissenschaftlichen Schrifttum
vom Beginn des Gesetzgebungsverfahrens bis nach Ergehen
des Urteils geführten Diskurses läßt erkennen, daß unter den
Auspizien dieses von menschenrechtlichen Erwägungen getragenen
Polizeilichkeitsparadigmas nur geringe Aussichten darauf bestehen, daß
eine Gesetzgebung, die letale polizeiliche Maßnahmen gegen “Renegade-
Flugzeuge” ermöglicht, noch zustandekommen wird. Aus dem Urteil
ergeben sich Kriterien für die Gesetzgebung, die die negatorische
Funktion der Grund- und Menschenrechte des Grundgesetzes mit
Gesichtspunkten verknüpfen, die ursprünglich im Hinblick auf die
dem Gesetzgeber aufgegebene Schutzpflicht gegenüber Einwirkungen
nichtstaatlicher Akteure auf grundrechtlich geschützte Interessen
entwickelt worden waren. Der Kern des Urteils ist insoweit, daß das
Bundesverfassungsgericht vom Gesetzgeber verlangt, dieser müsse
mittels einer substantiierten Prognose im Voraus aufzeigen, daß neue
Rechtssätze in einer dem Verhältnismäßigkeitsprinzip entsprechenden
Weise angewendet werden können, wenn diese Rechtssätze
Entscheidungen ermöglichen, die zugleich von existentieller Bedeutung
sind und mit Sicherheit oder hoher Wahrscheinlichkeit irreversible
Folgen haben. Solange und soweit Leben und Menschenwürde
einer Verhältnismäßigkeitsabwägung unzugänglich sind, kann eine
solche Prognose zugunsten von Gesetzgebung, die letale polizeiliche
Maßnahmen gegen “Renegade-Flugzeuge” ermöglicht, nicht gestellt
werden. Da freilich einschlägige Bestimmungen internationaler
Menschenrechtsverträge ebenfalls Gesetzgebung für die Einschränkung
des Rechts auf Leben verlangen, dürfte ihre Anwendung auf § 14 Abs. 3
des Luftsicherheitsgesetzes vergleichbare Rechtssätze zu ähnlicher
Rechtsprechung führen.
Ob diese rechtliche Bewertung zu korrigieren ist, wenn man
“Renegade-Aktivitäten” als plötzlich stattfindende bewaffnete Angriffe
kategorisiert, hängt davon ab, ob das Polizeilichkeitsparadgima auch
für Situationen gilt, die dem humanitären Völkerrecht unterstehen.
Bejahendenfalls würde dies zu einer Änderung der Targetinggrundsätze
und -regeln der Artikel 51, 52 und 57 des ZP I führen, soweit ein
Vorgehen gegen Zielpersonen (nicht Objekte) in Rede steht. Obschon
das Polizeilichkeitsparadgima (noch?) nicht völkerrechtlich anerkannt
ist, wirft Urteil des Bundesverfassungsgerichts den Schatten seiner
wahrscheinlichen Auswirkungen auf das humanitäre Völkerrecht –
einschließlich eines erheblichen Blutzolls aufgrund unzureichender
entschiedener Maßnahmen gegen Bedrohungen durch “Renegade-
Aktivitäten”.
Riassunto – Le azioni di polizia dei cieli e di contrasto al terrorismo aereo: Le opzioni possibili al di là della Legge tedesca sulla sicurezza dell’aviazione civile
Il 15 febbraio 2006, la Corte costituzionale tedesca ha annullato l’art. 14,
co. 3, della Legge sulla sicurezza dell’aviazione civile, che prevedeva
l’abbattimento di un velivolo civile caduto in mano di terroristi (velivolo
renegade), da parte delle forze armate tedesche. La legge in parola
considerava il terrorismo aereo come un delitto particolarmente efferato.
Nel contempo, essa andava ad integrare normativamente, nell’ambito
del sistema costituzionale tedesco, la già prevista cooperazione tra
agenzie governative, ivi incluse le Forze armate, in attività di pubblica
sicurezza. Alla luce di tale fondamentale principio giuridico, la Corte
costituzionale tedesca ha ritenuto che la norma cassata, da un lato,
presentasse vizi di competenza, dall’altro, fosse in contrasto con il
diritto (costituzionalmente garantito) alla vita e alla dignità umana.
Con riguardo ai vizi di competenza, la sentenza ha chiarito che i
fondamenti giuridici della legislazione nazionale in materia di difesa
e cooperazione tra agenzie governative sono separati e si escludono
a vicenda; ciò a conferma della distinzione classica nel diritto
internazionale tra lo stato di pace e quello di guerra, come riflessa
nell’ordinamento costituzionale tedesco. Per ciò che concerne la
cooperazione tra agenzie governative in materia di pubblica sicurezza,
la Corte ha ribadito il principio secondo cui le Forze armate tedesche
non possono far uso di mezzi e metodi militari, non disponibili ai servizi
di polizia con cui esse si trovano a cooperare. In aggiunta, la Corte ha
stabilito che la norma che consentiva l’uso della forza, anche letale, nel
caso di episodi di terrorismo aereo, presentava vizi di costituzionalità.
Il diritto alla vita e, a fortiori, il diritto alla protezione della dignità
umana precludono qualunque bilanciamento squisitamente numerico
tra le vite dei sequestrati a bordo del velivolo e quelle delle possibili
vittime a terra.
Come appare chiaro dall’analisi della dottrina sia in fase di redazione
della legge in parola, che a seguito della sentenza della Corte
costituzionale, il rispetto di un modello di ‘pubblica sicurezza’, basato
sul rispetto dei diritti dell’uomo, lascia poco margine all’applicazione
di disposizioni di legge che consentano l’uso della forza, anche letale,
contro un velivolo renegade. La sentenza ha difatti provveduto a
sviluppare i principi di legge che richiamano la funzione ‘negatoria’ dei
diritti umani (ossia la protezione contro l’interferenza attiva dello Stato
nel loro libero godimento) e il principi relativi al dovere costituzionale
del governo, in veste legislativa, di proteggere i beneficiari di tali
diritti dall’interferenza di attori non statuali. In sostanza, la Corte ha
richiesto che il Parlamento debba dimostrare in anticipo la possibilità di
un’applicazione proporzionale della nuova legislazione, prevedendola
in maniera sostanziale, quando tale legislazione autorizza la presa
di decisioni che sono, allo stesso tempo, di vitale importanza e
sicuramente irreversibili, ovvero aventi un’alta probabilità di recare
effetti irreversibili. Essendo i diritti alla vita e alla dignità umana
non bilanciabili, nel caso dell’uso della forza letale contro velivoli
renegade, la previsione in parola risulta impossibile. Presumibilmente,
inoltre, l’applicazione del principio (contenuto nelle convenzioni sui
diritti dell’uomo), secondo cui il diritto alla vita può essere limitato da
atti aventi forza di legge, a norme simili all’art. 14, co. 3, della Legge
sulla sicurezza dell’aviazione civile, darà luogo ad una giurisprudenza
analoga.
Tuttavia, considerando l’attività renegade come un vero e proprio
attacco, il giudizio sull’uso della forza letale in attività di contrasto
potrebbe mutare. Ciò dipenderebbe, in massima parte, dall’applicazione
del modello di ‘pubblica sicurezza’ a situazioni governate dal diritto
internazionale umanitario. Ciò costituirebbe un cambiamento praeter
legem delle regole e dei principi sull’acquisizione degli obiettivi,
derivati dagli artt. 51, 52 e 57 del Primo protocollo, con riguardo ad atti
diretti contro individui (ma non contro oggetti). Sebbene il paradigma
di ‘pubblica sicurezza’ non costituisca (ancora?) un modello normativo
efficace, la sentenza che ha annullato l’articolo della Legge sulla
sicurezza dell’aviazione civile, che consentiva l’abbattimento di velivoli
dirottati, prefigura taluni probabili effetti di tale paradigma sul diritto
internazionale umanitario. Nondimeno, ciò potrà includere un grave
costo in vite umane causato dalla mancanza di un’azione determinata
che possa contrastare la minaccia di un attacco renegade.
Resumen – Vigilancia aérea y acciones contra-Renegade: Opciones más allá de la Ley de Seguridad Aérea alemana.
El día 15 de de febrero de 2006, el Tribunal Constitucional Federal
de Alemania anuló el párrafo 14(3) de la Ley de Seguridad Aérea
que permitía su aplicación de manera letal por parte de las Fuerzas
Armadas alemanas en acciones contra-Renegade. La Ley considera
las actividades Renegade como actividades criminales e integra la
respuesta de las Fuerzas Armadas en el marco constitucional alemán
de la cooperación interagencias in materias de aplicación de la ley. A
la vista de este concepto jurídico, el Tribunal Constitucional alemán
encontró que la disposición objeto de la casación era incompetente en
la materia en discusión e incongruente con respecto de los derechos
humanos [constitucionales] a la vida y la protección de la dignidad
humana.
En cuanto a la competencia, la sentencia se basa en la premisa que las
bases jurídicas en legislación sobre materias de defensa y en lo que se
refiere a materias de cooperación interagencias se excluyen mutuamente.
Así las cosas, integra el clásico de la le constitucional alemana: “guerra
y paz dividen.” En cuanto a la cooperación interagencias, sin embargo,
el Tribunal mantiene que de acuerdo con principios bien establecidos, las
Fuerzas Armadas alemanas no pueden usar medios ni medidas militares
no disponibles para las fuerzas policiales a las que tuvieran que apoyar.
Por otro lado, la legislación que establece la aplicación de la ley con
consecuencias letales contra aeronaves Renegade y sus secuestradores
es también incongruente con los derechos humanos contenidos en la
constitución alemana. El derecho a la vida y, a fortiori, el derecho a la
protección de la dignidad humana impide cualquier decisión basada en
el cálculo del número de vidas humanas en riesgo. Sin embargo, y de
acuerdo con el Tribunal, tal cálculo sería necesario que ocurriera si los
intereses de los pasajeros y la tripulación de una aeronave Renegade se
ponen en comparación con los intereses de las víctimas que causaría el
siniestro del avión en tierra de acuerdo con el plan de los secuestradores.
Analizando comentarios de académicos junto con el borrador de la Ley
y los comentarios a la sentencia, queda patente que este “paradigma de
aplicación de la ley” basado en los derechos humanos deja un espacio
reducido para la aplicación de la ley en el caso de acciones contra-
Renegade acompañadas de fuerza letal. La sentencia ha desarrollada
criterios legislativos por medio de una amalgama de funciones
negatorias de los derechos humanos, v.gr. la protección contra la
interferencia del estado, y criterios originalmente desarrollados con
respecto de los deberes constitucionales, que descansan en el poder
legislativo, y esto para proteger los fundamentos de los derechos
humanos contra interferencias indeseadas por parte de actores no
estatales. Esencialmente el Tribunal requiere que el parlamento
demuestre, a priori, la capacidad de una aplicación proporcional de
la nueva legislación de una manera sustanciada donde tal legislación
autorice que las decisiones que se tomen y que conlleven una naturaleza
de carácter existencial con irreversibilidad o con una alta posibilidad
de causar efectos irreversibles. Sin cálculos adecuados sobre la vida
human y la dignidad human, tal demostración a priori no puede tener
lugar en apoyo de la aplicación de la ley relativa a acciones letales en
actividades contra-Renegade. La relevancia de los derechos humanos
requiere que se adopte legislación al respecto que limite el derecho a la
vida, su aplicación en otras leyes, con resemblanzas al párrafo 14(3) de
la Ley de Seguridad Aérea podría llevar a una jurisprudencia similar.
Si la categorización de actividades Renegade como “ataques
inmediatos” cambia la valoración jurídica con respecto a la legalidad
de la acción letal contra una aeronave Renegade y sus secuestradores,
ello depende de si el “paradigma de aplicación de la ley” también se
aplica a situaciones regidas por el Derecho de los Conflictos Armados/
Derecho Internacional Humanitario. Si tal es el caso, estaríamos en una
situación de cambio praeter legem de los principios y reglas derivadas
de los Artículos 51, 52 y 57 del Protocolo I con respecto de las acciones
contra las personas (en oposición a cosas). En tanto en cuanto el
“paradigma de aplicación de la ley” no es, todavía (¿?) derecho, la
sentencia que casa la disposición relativa a contra-Renegade de la Ley
de Seguridad Aérea alemana presagia sus posibles efectos en el Derecho
de los Conflictos Armados/Derecho Internacional Humanitario, lo que
puede incluir un serio número de víctimas por falta de una clara acción
contra amenazas Renegade.
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